D'abord : un grand bonjour à "Philou" ! merci de cette info !Philou a écrit :Yvan a le marché en main... l'album doit être terminé avant la fin de l'année. Mais n'oublions pas qu'un dessinateur est un être humain qui peut être sujet aux nombreux aléas de la vie... comme nous tous !
Philou
En réponse à "Thierry 64" : sache que je suis d'accord avec tes avis (autant pour Hergé et Jacobs, que pour la lenteur de Yvan Fernandez), mais que je ne peux que modèrer cet avis, pour connaitre les difficultés du dessin quand tu travailles selon l'inspiration d'une autre personne, en l'occurence le scénariste, et quand tu ne maitrise pas tous les éléments.
A mon humble niveau de peintre aéronautique, je viens de créer, en deux week-ends, pas moins de 4 tableaux pour une expo que je tiens ce week-end prés de Cambrai, expo où je suis seul maitre de mes sujets et compositions, ce qui n'exclut pas certaines difficultés techniques.
Par contre, quand je concrétise une commande, comprenant des caractères bien spécifiques et précis, le tableau (équivalent d'une vignette de BD, mais en beaucoup plus grand et fouillé) ça peut me prendre 2 à 3 week-ends.
Je compte en "week-end", parcequ'effectivement, moi, j'ai un travail officiel dans la semaine. Mais tu vois le ratio.
Pour Hergé, Jacobs ou Bergèse, ils maitrisent l'ensemble du scénario et du dessin, donc ils savent exactement où ils veulent aller.
Yvan Fernandez, se doit de concrétiser non seulement la planche, mais aussi chaque vignette, telles que l'imagine JC Laidin : il y a donc une phase d'interprètation de la vision du scénariste (et Dieu sait si la vision d'un autre est difficile à interprèter parfois), une phase d'adaptation au style propre au dessinateur, et ensuite il lui faut apporter tout le soin au réalisme et la précision souhaitée par les furieux que nous sommes, alors que les auteurs cités plus hauts ont, au départ, déja tout dans la tête.
Et, crois moi, pour m'y être essayé, le dessin de BD n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, trés différent de l'image unique.
Ajoute à cela, les perturbations liés aux impondérables de la vie privée de tout un chacun, comme le dit "Philou", et on peut (je dis "peut") comprendre les délais de parution de ce type d'album, même si, comme toi, je suis le premier à le regretter.
Ne prend cet avis que pour un avis technique : moi aussi j'aimerais bien, au vu des qualités réelles d'Yvan, lire plus souvent des nouvelles aventures de T&L.
Raymond