Cyberfatale
Publié : vendredi 16 novembre 2018, 14:57
Aux éditions Rue de Sèvres, est sortie il y a plusieurs jours une BD d'aviation. Mais sans avions traversant les planches de façon spectaculaire, déraisonnée et légère, comme cela arrive un peu trop souvent dans un certain nombre de BD actuelles qui veulent "en mettre plein la vue" aux lecteurs. Il s'agit de l'album titré Cyberfatale, par les auteurs Clément Oubrerie (dessins) et Cépanou (scénario ; Cépanou étant un pseudo d'un ou plusieurs scénaristes oeuvrant officiellement au sein du ministère de la Défense - d'où beaucoup de situations, de références et de dialogues vrais).
On voit dans cette BD plusieurs avions et hélicoptères (beaucoup de choses se passent à l'Elysée ou dans le nouveau bâtiment du ministère des Armées à Paris, près de Balard, mais ça bouge ailleurs et l'on voit des aéronefs militaires et civils français). Il y a en particulier une longue scène intéressante avec un Rafale Marine et le porte-avions Charles de Gaulle. Voilà qui dira quelque chose aux fidèles d'Aéroplanète, mais on est loin des BD traditionnelles mettant en scène les mêmes sujets.
Je ne peux que conseiller la lecture de cette BD intelligente et "à clés".
Les fans d'aviation vont être déçus par le dessin des avions et hélicoptères, mais là n'est pas le propos. Je pense même que le dessinateur s'est planté sur un hélico Chinook qu'on voit sur plusieurs cases, car dans une case, il a dessiné de face un Sikorsky CH 53... (il est question de Chinook - dans une planche de l'album, on en voit voler un dans une mission secrète pour la France - et ceux qui suivent de près l'actualité ont pu apprendre cette année 2018, la possibilité que les armées françaises empruntent des Chinook pour pallier le manque d'hélicos lourds au sein de notre Alat).
La BD a valu un article dans Le Canard Enchaîné d'avant-hier, évoquant lui-même un autre article que Le Figaro aurait dû passer mais a préféré mettre au panier... - le propriétaire du Figaro étant Dassault, constructeur du Rafale, un avion qu'on voit mis à mal dans la BD... Mais je n'en dirai pas plus.
On voit dans cette BD plusieurs avions et hélicoptères (beaucoup de choses se passent à l'Elysée ou dans le nouveau bâtiment du ministère des Armées à Paris, près de Balard, mais ça bouge ailleurs et l'on voit des aéronefs militaires et civils français). Il y a en particulier une longue scène intéressante avec un Rafale Marine et le porte-avions Charles de Gaulle. Voilà qui dira quelque chose aux fidèles d'Aéroplanète, mais on est loin des BD traditionnelles mettant en scène les mêmes sujets.
Je ne peux que conseiller la lecture de cette BD intelligente et "à clés".
Les fans d'aviation vont être déçus par le dessin des avions et hélicoptères, mais là n'est pas le propos. Je pense même que le dessinateur s'est planté sur un hélico Chinook qu'on voit sur plusieurs cases, car dans une case, il a dessiné de face un Sikorsky CH 53... (il est question de Chinook - dans une planche de l'album, on en voit voler un dans une mission secrète pour la France - et ceux qui suivent de près l'actualité ont pu apprendre cette année 2018, la possibilité que les armées françaises empruntent des Chinook pour pallier le manque d'hélicos lourds au sein de notre Alat).
La BD a valu un article dans Le Canard Enchaîné d'avant-hier, évoquant lui-même un autre article que Le Figaro aurait dû passer mais a préféré mettre au panier... - le propriétaire du Figaro étant Dassault, constructeur du Rafale, un avion qu'on voit mis à mal dans la BD... Mais je n'en dirai pas plus.
