Je n'ai pas lu en détail les comptes-rendus de l'accident par les médias, mais j'ai bien cru entendre à la télé hier - dit par le journaliste, donc à prendre avec des pincettes... - que l'eau de l'Hudson était entrée par les hublots (?) de l'Airbus, ce qui a fait tilt dans mon esprit puisque c'est ce qui se passe avec "mon" DC3 et ce qui précipite le déséquilibre et la perte de l'appareil (dans la BD). Mais peu importe le détail, j'ai relevé surtout l'idée générale des deux faits divers, le réel et le fictif (les trois faits divers si j'ajoute celui de l'amerrissage d'urgence d'un vrai DC3 canadien en 1975... que j'ignorais en 1979 quand j'ai écrit mon scénario, puisque je ne l'ai appris qu'en 2004...).Jaj'Air one a écrit :Un Airbus n'est-il pas censé être un peu plus étanche qu'un DC3 étant donné que (etc.)
Si : la même BD... Au tout début de l'album, on voit un hydravion qui a un léger problème à l'amerrissage, et ensuite une longue scène où l'on voit les héros se débrouiller pour bricoler un flotteur de remplacement qui ne tiendra pas... Voir encore mon site à la page de l'album Le mystère de lac Sans nom : http://www.jybaventures.com/qfp01.htmJaj'Air one a écrit :Cela dit, le Commandant de bord possède une entreprise de conseil en sécurité aérienne (...), tu n'aurais pas un ouvrage à lui conseiller sur la pratique de l'hydravion ?
Cette longue aventure en Amazonie est composée de deux épisodes, le premier, de 44 pages, paru en 1983 dans Spirou, le second, de 46 pages, paru en 1985 - voir mon site là encore pour avoir les détails - ; or, le premier est très aéronautique. Sauf que, d'une part, c'est mon tout premier scénario de BD publié, et sauf que, d'autre part, à l'époque où je l'ai écrit - 1979, bien que pour des raisons trop longues à expliquer, il n'ait paru qu'en 1983 -, j'apprenais à piloter et je n'avais que peu de connaissances dans le domaine aérien, d'où un certain nombre d'approximations, voire de (petites) conneries qui font sourire les spécialistes (mais dans le cadre d'une BD d'aventures pour tous, ça passe très bien et je n'en ai pas honte...).
Pour combler 3 pages blanches à la fin de l'album, je présente des photos et un dessin inédit, avec un texte racontant la genèse de cette histoire ; j'y raconte en particulier que, ayant passé mon brevet de pilote entre le moment où j'ai écrit le scénario et la période où Jean-Luc Hiettre l'a mis en images - il y a mis beaucoup de temps -, j'ai emmené le dessinateur à bord d'un Piper, le même Piper qu'on voit dans la BD. On en a profité pour faire des photos ; une vignette de la BD est d'ailleurs reprise d'une photo qu'on a faite sur l'aérodrome où deux pilotes sont assis à bord (ceci pour que Jean-Luc puisse représenter avec les bonnes proportions un Piper occupé par deux personnes assises aux commandes).