Manga aviation

Pour toutes les discussions sur les autres BDs aéronautiques...
RaNma
Messages : 8
Inscription : vendredi 17 juin 2005, 16:08
Localisation : Huy -BE

Manga aviation

Message par RaNma »

Hello

Par analogie aux BD "europénnes" sur l'aviation, je ne trouve que 2 auteurs de manga axés sur le thème, avec adaptations en anime:

-"Area 88" (dérivé en "UN Squadron") de Kaoru Shintani sur 20 volumes, surtout des jets de '60 avec des mercenaires
http://users.ev1.net/~jcaliff/area88/area88.htm

-"801TTS Airbats" (Aozora Shojo-tai) de Toshimitsu Shimizu sur 3 volumes, avec des filles pilotes de Kawasaki T-4 d'un wing des rebus du JASDF
-Kurenai et Eagle Driver, du même auteur (Mig-29, Su-27, Mirage et F-15J)
http://www.kt.rim.or.jp/~reirei/comics/comics-e.html

Si vous avez d'autres références, je suis preneur ;-)
Avatar de l’utilisateur
Deltafan
Messages : 2061
Inscription : lundi 01 décembre 2003, 22:42

Message par Deltafan »

Le sujet a déjà été un peu abordé ici :

http://www.aeroplanete.net/forum/viewto ... ight=#2490

Je n'ai pas d'info supplémentaire...

Si en revanche tu avais une info sur l'arrivée du dernier épisode de Yukikaze sur le sol français, je suis preneur :wink:
Avatar de l’utilisateur
WindyCity
Messages : 6
Inscription : mercredi 23 avril 2008, 10:39
Localisation : Arcueil (94)
Contact :

Message par WindyCity »

J'ai vu la série TV Area 88, c'est assez plaisant même si la cadre est improbable (des mercenaires de tous les pays basés quelque part au Moyen Orient). On y croise Crusader, Harrier, F5, F14, mirage je sais plus combien.

Sinon il y a tout de même une autre référence, connue des officionados je l'admets. Si je dis Leiji Matsumoto, ça ne parle pas forcément à tout le monde... et Albator ? :o

En bref, le créateur du pirate de l'espace est aussi un féru d'aviation qui a parallèlement dessiné une foultitude de mangas de guerre: Case Hard, The Cockpit, The Cockpit Legend, Crisis, Battlefield Series... pour ne citer qu'eux.

Image Image

Bien entendu, aucun n'a été traduit ni publié en France :twisted: mais ça reste joli à feuilleter...
On se les procure via ebay, yahoo auctions jp, voire quelques bouquinistes du 2ème arrondissement parisien.

Par contre l'un des ces mangas a été adapté en 3 OAVs : Vol dans les cieux / Escadron Fleur de Cerisier / Soldats motards, édités en France sous le label Kaze. Il n'est plus forcément évident à trouver mais vaut sincèrement le coup d'oeil.

Image

Y apparaissent pêle mêle:
Focke-wulf Fw-190A-4
Supermarine Spitfire Mk XII
Tank Ta-152H-1
Boeing B-17G Flying Fortress
SB2C Helldiver
Mitsubishi G4M2e Betty
Yokosuka MXY7 Ohka
Mitsubishi A6M5 Zero
Grumman F6F-5 Hellcat
N1K1-J Shiden

Quelques extraits sous forme d'anime music video



Je vous laisse le lien vers la critique du site dvd anime

http://www.dvdanime.net/critiqueview.ph ... itique=145

Ainsi que vers un article rédigé par Christophe JOUAN sur ces OAVs (19 pages, très complet, attention aux spoilers), paru en 2003 sur la plage bonus du DVD d'un obscur hors série des Dossiers du Manga.

article the cockpit

On trouve aussi quelques scènes de WWII dans un autre anime de Matsumoto: L'atlantis de ma Jeunesse (Waga Seishun no Arcadia). Sorti chez TF1 dans une abominable VF, censurée de surcroît - la faute aux croies gammées sur la queue des chasseurs allemands.

http://www.dvdanime.net/critiqueview.ph ... itique=143

voilou :o
Avatar de l’utilisateur
Deltafan
Messages : 2061
Inscription : lundi 01 décembre 2003, 22:42

Message par Deltafan »

Merci pour ces infos :D

Je possède The cockpit. C'est effectivement plutôt sympatoche 8)
Avatar de l’utilisateur
rob1bureau
Messages : 212
Inscription : vendredi 14 mars 2008, 22:23

Message par rob1bureau »

Je ressors ce sujet pour citer un autre manga animé avec avions, Future War 198x.

Je ne l'ai trouvé qu'en japonais sans sous-titres, alors vous m'excuserez de ne pas en parler longuement, globalement le scénario est une troisième guerre mondiale façon "Tempête Rouge". L'aviation n'y tient pas une part démesurée mais on peut voir des Tu-22, An-22, Apache, F-15... Le matériel est facilement reconnaissable (j'ai reconnu un sous-marin classe Delta et des lance-missiles MLRS, sans être un expert de ce genre de matériel).

Pour moi cet "animé" sort du lot car il met en scène une situation contemporaine (les années 80) en évitant la SF (juste quelques scènes spatiales assez correctes, mais pas de robots marcheurs et autres gadgets de ce genre).

Et ce n'est pas tous les jours qu'on a un scénario "WW III" qui soit autre chose que du post-apocalyptique ou du Red Dawn...
Avatar de l’utilisateur
rob1bureau
Messages : 212
Inscription : vendredi 14 mars 2008, 22:23

Message par rob1bureau »

Avec une vidéo, c'est mieux :

http://www.youtube.com/watch?v=mQ1yQrKYteY
Avatar de l’utilisateur
Deltafan
Messages : 2061
Inscription : lundi 01 décembre 2003, 22:42

Message par Deltafan »

Merci pour l'info Rob1. Je ne connaissais pas.
Avatar de l’utilisateur
rob1bureau
Messages : 212
Inscription : vendredi 14 mars 2008, 22:23

Message par rob1bureau »

Juste pour signaler l'existence d'un autre manga historique d'aviation (sur les kamikazes) :

http://www.bedetheque.com/serie-7935-BD ... rgent.html
Avatar de l’utilisateur
WindyCity
Messages : 6
Inscription : mercredi 23 avril 2008, 10:39
Localisation : Arcueil (94)
Contact :

Message par WindyCity »

et un autre qui vient de sortir aux éditions Delcourt! ZERO POUR L'ETERNITE

Image

http://www.editions-delcourt.fr/catalog ... eternite_1

La critique sur le site de manga-news

http://www.manga-news.com/index.php/ser ... l-eternite

Revue de presse
Kentarô, 26 ans, poursuit sa vie sans grande passion. Désabusé après avoir été largué et avoir échoué 4 fois de suite au concours de la magistrature pour laquelle il postule, il s'éloigne peut à peu de la vie active et ne cherche même plus à passer ses examens. Sa soeur Keiko, de son côté, lui demande alors de l'aider dans son travail de journaliste et d'écrivain, en partant sur les traces d'un homme de leur famille qu'ils n'ont jamais connu : leur grand-père, Kyûzo Miyabe, mort pendant la seconde guerre mondiale pour son pays en kamikaze, aux commandes de son avion de chasse, l'un des mythiques Zéros. Leurs recherches les amèneront à recueillir des témoignages aussi troublants que touchants sur ce que fut leur père, mais pas seulement...

Les kamikaze. Un sujet déjà entraperçu à quelques reprises dans l'univers du manga, notamment dans l'Île des Téméraires ou dans Tsubasa les Ailes d'Argent. Avec Zéro pour l'éternité, le scénariste Naoki Hyakuta et le dessinateur Souichi Sumoto, dont c'est la première oeuvre publiée en France, s'éloignent toutefois des clichés, préférant s'attarder sur leurs personnages plutôt que sur les visions bourrées de clichés liées aux kamikaze (ultra patriotisme, terrorisme...).

Le premier constat sera graphique. Souichi Sumoto offre sur ses personnages un travail visuel faussement simple, qui rappelle à quelques reprises un auteur comme Kaiji Kawaguchi : d'une grande précision dans la peinture des avions militaires, et porté par des personnages aux traits assez arrondis, qui revêtent une belle précision dans l'expressivité. On ressent pleinement les émotions, sans exagération, avec retenue et pudeur. En comptant en plus une narration sobre mais très claire, focalisée sur les protagonistes, on ressent une sorte de bienveillance posée par les auteurs sur leurs personnages, surtout sur le vieil Ishioka, premier témoin poignant de Kentarô et Keiko.

En somme, on entre très vite dans l'histoire, qui a le bon goût de ne pas trop en faire, de bien raconter les choses, et de nuancer grandement les deux héros de guerre de ce premier tome : le défunt Kyûzô, évidemment, mais aussi Ishioka, premier témoin de nos deux personnages principaux.
Très vite, les questions affluent donc autour de Kyûzô : dans quel état d'esprit s'est-il sacrifié ? Etait-il seulement le héros que tout le monde prétend, ou était-il un lâche ? Etait-il vraiment prêt à mourir, ou s'accrochait-il à la vie ? A travers le récit du vieil Ishioka, on commence à découvrir le parcours d'un homme peut-être très différent de son image, qui enclenche une vision à des années-lumière de celles que l'on a habituellement des kamikaze, et qui donne envie de connaître au plus vite la suite, de découvrir plus en profondeur la mentalité qui était celle de Kyûzô Miyabe.
Dans ce premier tome, le petit tour de force des auteurs est de révéler par petites doses le parcours de Kyûzô à travers un autre homme, l'un de ses compagnons de l'époque, Ishioka. Quelle vision avait-il du grand-père de Kentarô et Keiko ? Au fil de son récit, le vieil homme, mine renfrognée et désabusée, un bras en mins à cause de la guerre, voit ressurgir en lui nombre de souvenirs de cette époque, et c'est alors lui-même que l'on découvre le plus, dans les souvenirs de sa relation conflictuelle avec Kyûzô. Pour comprendre Kyûzô, il convient d'abord de comprendre Ishioka, et c'est donc avec un certain intérêt que l'on découvre la jeunesse de cet homme qui n'a jamais été gâté par la vie. Une jeunesse qui le conditionne beaucoup jusqu'à son arrivée auprès de Kyûzô, où l'admiration qu'il voue à ce dernier va vite se transformer en dégoût pour diverses raisons. Avec habileté, les auteurs opposent deux visions différentes des pilotes de Zéro, mettent joliment en face deux visions intéressantes de la vie et de la mort, sans jamais pencher d'un côté ou de l'autre. Si Kyûzô peut paraître lâche, on a aussi le sentiment de pouvoir comprendre son attachement à la vie.

L'habilité de Zéro pour l'éternité tient aussi dans le choc qu'il crée entre deux générations séparées par plusieurs décennies. Car si Keiko écoute attentivement le récit du vieil homme, on ne peut pas en dire autant de Kentarô, jeune homme de notre génération, qui semble se ficher royalement du passé au point de risquer de vexer par moments le vieil homme. Mais de fil en aiguille, on devine que Kentarô changera et pourra lui-même repartir de l'avant, en découvrant le fin fond du coeur du vieil Ishioka (notamment dans une fin de tome superbe, belle leçon tout en nuances d'humanité). On le devine, ce sera là l'autre grand axe de la série : en confrontant des générations qui n'ont pas connu les mêmes conditions de vie, les auteurs les rapprochent, et nous poussent à ne pas oublier d'effectuer le devoir de mémoire qui est le nôtre.

Résulte de tout ceci un premier volume habile, qui peut à certains instants paraître longuet, mais qui se révèle surtout bourré de promesses, en se focalisant avant tout, avec habileté et sans clichés, sur les hommes qui se cachent sous les pilotes et les kamikaze. Une oeuvre à suivre de très près.

En fin de tome, on appréciera beaucoup les textes bonus sur les Zéros et les kamikaze.


Koiwai

(Critique de www.manga-news.com )
Répondre