vautour2b a écrit :je doit être le seul à avoir apprécié "Sabotage au Texas"
Eh bien non ! Tu n'es pas le seul !
Alors que la dernière page tournée, je ressentais, comme tout le monde, une certaine déception, m'attendant à quelque chose de plus complexe et bouillonant.
Mais, je reconnais, qu'il y a dans cet album, un petit quelque chose qui m'empêche de le rejeter totalement.
L'erreur, si erreur il y a, c'est qu'il y avait peut être quelquechose à développer sur deux albums, permettant ainsi de faire monter la mayonnaise, et en evitant que certaines scènes ne paraissent inutilement longues et lourdes, au sein d'une histoire en 46 pages !
C'est justement là l'ecueil, ces fameuses 46 pages : j'ai déja eu l'occasion de le dire dans d'autres posts, et Jean Yves est d'accord avec moi sur ce point, nous aurions rendu encore plus percutant "Tiger", si on avait dés le départ décidé de l'étaler sur deux albums.
Dans un monde comme celui de l'aviation, si vous voulez monter un scénario qui soit crédible, il faut pouvoir bien préparer le contexte, or pour privilègier l'action, on est obligé soit de couper cette phase, soit de réduire la partie action/conclusion d'une histoire pour tenir sur ces foutues 46 pages.
Les véritables auteurs ou dessinateurs pourraient certainement aller plus loin dans ce genre de démonstration.
Pour revenir à "Sabotage au Texas", on ressent de façon palpable, l'ambiance particulère à un meeting, qui m' a fait la même impression que le roman de Bernard Chabbert "La foire aux aigles".
Raymond