Re: Missions Kimono n°16
Publié : vendredi 05 juin 2015, 19:54
Pour pouvoir apprécier une œuvre, il est nécessaire de la saisir une fois finie.
En effet, la lecture en ligne d'une page par jour d'Éternel retour m'avait offert une appréhension de moins en moins concernée au fur et à mesure que Phébus accumulait les déboires ; j'avais repris de l’intérêt quand Phébus parvenait à bon port et que l’histoire semblait enfin décoller vers une autre dimension... en étant resté naturellement sur ma faim à la fin de l'épisode. Pour moi, à ce moment là, la longueur des déboires de Phébus avait empêché que s'accomplisse une histoire totale en un seul volume.
Je viens enfin de finir la lecture en version papier d'Éternel retour et j'ai un ressenti différent. Peut-être parce que la lecture immédiate des pages qui se succèdent permet d'arriver plus vite à ce qui est pour moi à ce moment le cœur de l'histoire... sans pourtant que la narration des déboires accumulés de Phébus me semble cette fois sans objet, bien au contraire. Qui plus est, le moment où prend fin l’histoire, certes motivé par le respect nécessaire du cadre matériel de l’album, m’a semblé légitime d’autant plus qu’il a bien été amené ; il n’y a pas eu de mon point de vue une rupture avec le rythme des pages précédentes comme cela peut arriver parfois quand le scénariste est par exemple contraint d’accélérer le rythme sans raison propre à l’histoire pour “tenir” son cadre.
J’aurai peut-être une autre appréhension une fois le volume n°17 publié, voire le n°18, voire plus encore, si le scénariste l'estime nécessaire. Peut-être par exemple que l’accumulation de mésaventures de Jean Hernot prendra un sens invisible pour le moment.
Ce qui traduit une fois de plus les capacités de narrateur et de raconteur d’histoire de Jean-Yves Brouard. N’étant absolument pas du métier, je ne me prononcerais pas sur la valeur du réalisme technique qui nourrit l’histoire ; j'ai cru comprendre que les principaux intéressés s’y reconnaissaient. En revanche, je serai plus dubitatif sur l’aptitude du Premier ministre israélien à décider de l’utilisation de l’arme nucléaire sans consultation apparente de son cabinet.
Je voudrais féliciter Francis Nicole pour la qualité des dessins de cet épisode, qui donnent à l’histoire une matière, une épaisseur et un réalisme qui participent pour beaucoup au plaisir de lecture.
En effet, la lecture en ligne d'une page par jour d'Éternel retour m'avait offert une appréhension de moins en moins concernée au fur et à mesure que Phébus accumulait les déboires ; j'avais repris de l’intérêt quand Phébus parvenait à bon port et que l’histoire semblait enfin décoller vers une autre dimension... en étant resté naturellement sur ma faim à la fin de l'épisode. Pour moi, à ce moment là, la longueur des déboires de Phébus avait empêché que s'accomplisse une histoire totale en un seul volume.
Je viens enfin de finir la lecture en version papier d'Éternel retour et j'ai un ressenti différent. Peut-être parce que la lecture immédiate des pages qui se succèdent permet d'arriver plus vite à ce qui est pour moi à ce moment le cœur de l'histoire... sans pourtant que la narration des déboires accumulés de Phébus me semble cette fois sans objet, bien au contraire. Qui plus est, le moment où prend fin l’histoire, certes motivé par le respect nécessaire du cadre matériel de l’album, m’a semblé légitime d’autant plus qu’il a bien été amené ; il n’y a pas eu de mon point de vue une rupture avec le rythme des pages précédentes comme cela peut arriver parfois quand le scénariste est par exemple contraint d’accélérer le rythme sans raison propre à l’histoire pour “tenir” son cadre.
J’aurai peut-être une autre appréhension une fois le volume n°17 publié, voire le n°18, voire plus encore, si le scénariste l'estime nécessaire. Peut-être par exemple que l’accumulation de mésaventures de Jean Hernot prendra un sens invisible pour le moment.
Ce qui traduit une fois de plus les capacités de narrateur et de raconteur d’histoire de Jean-Yves Brouard. N’étant absolument pas du métier, je ne me prononcerais pas sur la valeur du réalisme technique qui nourrit l’histoire ; j'ai cru comprendre que les principaux intéressés s’y reconnaissaient. En revanche, je serai plus dubitatif sur l’aptitude du Premier ministre israélien à décider de l’utilisation de l’arme nucléaire sans consultation apparente de son cabinet.
Je voudrais féliciter Francis Nicole pour la qualité des dessins de cet épisode, qui donnent à l’histoire une matière, une épaisseur et un réalisme qui participent pour beaucoup au plaisir de lecture.