Tout d'abord, mes excuses les plus plates à FerNandez (et pas Ferrandez) pour avoir déformé son nom. Tous mes regrets.
Que notre ami Laurent m'excuse aussi : je connais le travail de l'un et de l'autre, la participation de FerNandez ne m'est pas inconnue sur les dessins de Denayer, Denayer que je connais depuis qu'il était lui même assistant de Tibet... (j'ai chez moi un dessin de Denayer qui date de 1973)alors que j'ai chez moi les carnets d'Orient de FeRRandez.
Pardon, donc.
Cela dit, j'admire les dessins de FerNandez, le premier, je pense, à avoir dessiné de façon ADMIRABLE la série depuis les années.... pfff, sais plus !
Désolé qu'il ne gagne pas mieux sa vie...
Mais ça n'excuse pas tout, qui aime bien a quand même le droit de chatier, non ? Les dessins de Garetta souffrent de vitesse excessive, mon libraire m'a confirmé que cet album avait été dessiné en 3 mois : eh bien, ça n'a pas de sens, il faut refuser ça désormais, je pense avoir le droit de le dire...
Quant à Fernandez, désolé, c'est aussi un pro de la BD, même s'il a très peu d'albums à son nom, on ne peut pas comparer le débutant Hubinon de l'époque d'Attawa et le Fernandez excellent pro d'aujourd'hui. Leur passé ne sont pas les mêmes, l'époque a changé, et le lecteur est plus exigeant, devant les 50 piles de nouveautés qui s'entassent chez le libraire.
Donc un album tous les 4... 5.... combien ??? Je comprends que ça ne satisfasse pas un éditeur, et il y a quand même une juste mesure.
Pour reprendre l'expresssion lue plus haut concernant "l'enluminure", un auteur de bd se doit de produire, cimme un écrivain, un chanteur, un peintre... ou alors on rentre dans le domaine de la marginalisation.
Ou alors, c'est une star... ce que Fernandez deviendra je le lui souhaite, mais ce n'est pas le cas.
Mon plus gros reproche dans cet album va au scénariste : désolé, certains, moi je n'ai pas l'intention de me contenter de peu. L'histoire est poussive, mal ficelée, Laidin n'est pas un scénariste.
Donc, même si je revendique le droit de houspiller les deux dessinateurs... parce que l'oeuvre est publique, et donc, critiquable comme on l'entend, je les comprends quand même, et en fait, je les soutiens tous les deux.
J'espère que l'un sera plus productif, et que l'autre prendra plus de temps... N'est-ce pas le souhait de la majorité de ce forum ?
Mais je confirme que l'histoire m'a profondément enquiquiné... à un moment, j'ai regardé où j'en étais... page 14... j'ai tenu difficilement jusqu'à la fin.
Laidin n'est pas un scénariste, son histoire est mauvaise, et le plus gros défaut de cet album vient de l'indigence de l'histoire.