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17. Mission dernière chance (1972)

1972
 Jijé (Dessins)
 Jean-Michel Charlier (Textes et scénario)

Michel et Ernest, retournent au royaume du Sarrakat, en Arabie, pour escorter un DC.8 qui doit rapatrier une centaine de travailleurs européens pris dans la tourmente de nouvelles révoltes. Mais évidemment ce ne sera pas aussi simple que cela !

Tanguy et Laverdure bouclent leurs valises pour des vraies vacances lorsqu’ils sont convoquer par le Colonel de la base. Celui-ci est accompagné d’officiels de Paris. Il leur est proposé d’aller au Sarrakat pour escorter, avec leurs Mirages, un DC.8 de l’armée. Ce DC.8 doit évacuer une centaine de ressortissants européens travaillant sur place et actuellement regroupés dans la capitale Kuryatt.

Mais Tanguy et Laverdure doivent également livrer les deux Mirages à Azraf dont le père assassiné avait passé commande. « Officiellement votre rôle s’arrête là. Pas question que vous interveniez , sauf en cas de légitime défense, ou si la sécurité de nos ressortissants était en danger. C’est à vous seul qu’il appartiendra d’apprécier et de décider, vu l’interruption totale des liaisons avec l’émirat. En cas d’erreur de votre part, nous serons forcés de vous désavouer ! Formellement ! Comprenez-nous, l’Arabie est actuellement une vraie poudrière, que la moindre étincelle peut faire sauter. »

Michel et Ernest décollent donc. En arrivant près de Kuryatt, ils découvrent que la ville est bombardée par des vieux avions de type Météor III. Ils les font fuir. Une fois posés à l’aéroport, Michel, Ernest, le commandant Maillard et son équipage du DC.8, sont accueillis par Azraf. Celui-ci raconte les événements : un nouveau complot de la Middel East Petroleum pour le remplacer par un de ses cousins plus docile envers les intérêts du trust. Le trust a détruit son avion et isoler Kuryatt grâce à sa propre aviation qui vient dont ne sait où. Il ne reste qu’un seul avion disponible pour Azraf : un DO 21 bimoteur qui appartient à une archéologue suédoise : Ulla Lindström.

Celle-ci demande deux heures pour s’occuper des malades et des blessés avant l’évacuation. Si Ernest l’aide, Azraf présente un secret à Michel : sa femme et son fils. Seuls quelques fidèles sont au courant.

L’aéroport est bombardé, la ville aussi. Le chef ennemi, le commandant Buddy Abbot, contact par radio Tanguy et Laverdure. Il va laisser partir le DC.8 librement en échange des deux Mirages.

Tanguy, toujours droit (et un peu trop ?) accepte. Azraf et Ernest refusent.
Laverdure demande à Tanguy d’aller bombarder la base ennemi dès que possible. Pour être rapide ils ont besoin de repérer la base. Seul l’avion de la suédoise passe inaperçu car neutre. Azraf, sous un prétexte d’aller chercher des pièces détachées, demande à Ulla la permission d’emprunter son avion.

Celle-ci n’accepte que du bout des lèvres. Le pilote d’un des avions abattus par Azraf lors de l’attaque de la ville est amené à lui. Il est questionné mais refuse de parler. Ulla qui ne supporte pas que l’on interroge un blessé lui propose une cigarette. Le prisonnier meurt quelques secondes après.
Michel et Ernest prennent l’avion d’Ulla, sans l’armer car Tanguy a donné sa parole à Ulla (!)

Ils réussissent à trouver la base et à la survoler. Mais l’ennemi ne voit pas cela d’un bon œil et décide de détruire les Mirages. De retour à l’aéroport (qui est en train d’être dégagé et la piste réparée), Michel et Ernest font développer les photos.

Ulla arrive, furieuse, elle sait à quoi a servi son avion. Tiens ? Comment s’étonne Ernest ? Le camion de kérosène avec lequel est arrivée Ulla, explose et risque d’enflammer les Mirages. Michel se brûlant gravement creuse une tranchée au bulldozer.
Il faut lancer l’attaque contre la base ennemie. Encore respectueux, Michel demande à Ernest de faire un premier passage « à blanc »pour éviter de tuer les pilotes ennemis (alors que ceux-ci ont bombardé des civils ?!). Une fois ceux-ci à l’abri, ils pourront détruire leurs avions. Ernest et Maillard ne sont pas d’accord car c’est donner du temps à l’ennemi pour tirer sur les Mirages.

Tous les avions ennemis sont détruits !
A l’aéroport c’est l’embarquement des civils. Michel et Ernest découvrent qu’Azraf a mis sa femme et son fils sous la protection d’Ulla. Celle-ci découvre seulement cette histoire.
Le DC.8 décolle accompagné par les deux Mirages jusqu’à la frontière. Dans l’avion, Ulla fait asseoir un compatriote blessé à côté de la femme d’Azrarf. Celle-ci ne se souvient pas l’avoir vu parmi les blessés au palais.

De retour à la capitale, Ernest et Michel entendent Azraf leur dire adieu car l’assaut terrestre donné par l’ennemi est trop fort. Mais les Mirages aperçoivent les fidèles d’Azraf sortant des montagnes du désert, ignorant jusqu’ici la destruction de l’aviation ennemi. Les troupes ennemies risquant d’être prises entre deux feux, s’enfuient.
Azraf accueille ses deux amis à l’aéroport. Il est sauvé !
Mais, appelant l’aéroport de Tel-viv, ils apprennent que le DC.8 n’est pas arrivé. Il est maintenant à cours de pétrole.

Remarque : ce texte que j’ai mis en italique correspond aux textes de l’album. A croire que Jean-Michel Charlier avait déjà envie en 1972, que nos amis soient virés de l’armée de l’air, comme nous le découvrirons en 1979 avec l’album « La mystérieuse escadre Delta » ! Soit six ans après ce dyptique !

Francis AIR